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Michel BOCQUET, Ingenieur agronome, consultant en apiculture ; conseil et expertise dans les domaines liés à l'abeille, les produits de la ruche, la pollinisation, l'utilisation des abeilles comme bioindicateurs de l'environnement. Michel BOCQUET, Agronomist, apiculturist : specialist in honeybees, bee products, pollination, environment monitoring with bees as bio indicator.

Diagnostic thermique

Les outils de diagnostic thermique, se développent, et s'ils restent d'un coût très élevé, on peut s'attendre à terme à une réduction importante de leur prix.

 

J'ai travaillé à une évaluation de l'intérêt de ces outils en apiculture en relation avec la société Flir System. Voici quelques images sélectionnées à votre intention. L'utilisation de ces outils dans le cadre du suivi de l'hivernage pourrait s'avérer intéressant, en effet, il semble bien que certaines colonies aient des difficultés à réguler leur température, ce qui pourrait être un facteur déterminant dans le cadre des pertes hivernales.

 

Voici une première image montrant deux colonies en bois, avec toit en tôle et poignées en creux, on note les fortes déperditions de chaleur au niveau des poignées. Noter également les positionnements très différents de la grappe entre les deux colonies.

 Signature infrarouge d'une abeille, en gros plan. On note la différence de température (environ 2°C) entre le thorax et les autres segments, le thorax contient l'essentiel de la musculature de l'abeille, chargée à la fois de la mobilité des pattes, des ailes, mais aussi de la régulation thermique lorsque les abeilles sont regroupées en grappe.

 Vue de cadres a travers une simple feuille plastique sur un nucléus de fécondation. On voit clairement la grappe en rouge et blanc. Noter une différence de plus de 10°C entre la grappe et le bord du nucleus.  Les points jaune ou rouge correspondent à des abeilles individuelles. Nous sommes en février, à une époque où il n'y a pas de couvain dans ce cas là.

 

 On a ici une vue générale du nucléus, fermé. Il s'agit d'une boite de type Kieler en polystyrène, la températur est relativement bien répartie , les déperditions étant logiquement plus importantes sur les zones les moins épaisses. Noter la température nettement plus élevée au niveau du trou de vol, en blanc.

 

 Et pour finir une image thermique d'un apiculteur avec son voile, noter les températures nettement plus élevées au niveau du voile, c'est aussi là qu'est émise une quantité importante de CO2, ressentie par les abeilles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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