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  • : Le blog de Michel BOCQUET
  • : Michel BOCQUET, Ingenieur agronome, consultant en apiculture ; conseil et expertise dans les domaines liés à l'abeille, les produits de la ruche, la pollinisation, l'utilisation des abeilles comme bioindicateurs de l'environnement. Michel BOCQUET, Agronomist, apiculturist : specialist in honeybees, bee products, pollination, environment monitoring with bees as bio indicator.
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 00:14

En cette journée de la femme, comment ne pas parler des apicultrices. Même si l'élevage des abeilles correspond aux aspirations de nombreuses femmes, seule une faible proportion se lance dans l'aventure : activité physique, très prenante en saison, elle a été longtemps l'apanage d'hommes, et beaucoup sont découragées dès le départ par leur entourage.

Pourtant, les exemples réussis ne sont pas rares, et une véritable féminisation de la profession s'opère depuis quelques années, jusque dans les instances dirigeantes de l'apiculture. Christiane Massicot, par exemple, a oeuvré toute sa vie pour l'apiculture. Présidente de l'Institut Technique de l'Apiculture, Présidente de l'Asssociation des éleveurs de reines (ANERCEA), elle a aidé de nombreux hommes et de nombreuses femmes à pratiquer l'apiculture et à en faire leur métier.


Face à l'argument de la pénibilité du métier, il existe quelques réponses : un nombre plus réduit de ruches laisse plus de souplesse dans la gestion, ce qui nécessite en contrepartie une bonne productivité et une valeur ajoutée importante. Il est important de porter une attention particulière à l'organisation et à l'équipement qui permet de limiter la pénibilité. Par ailleurs la force physique peut s'acquérir avec le temps. L'entraide est une bonne solution également, de même que l'emploi d'un salarié en saison.

Au moment de l'installation, un stage préalable chez une apicultrice peut aider à se se donner confiance. Une grande détermination est de toutes façons nécessaire, comme dans toute création d'entreprise, mais aucun obstacle n'est insurmontable.

Par ailleurs, il existe aujourd'hui bon nombre d'aides spécialisées à destination des femmes (fondations, assocations de femmes chefs d'entreprises, aides spécifiques, ...) qui peuvent aider à mieux équiper la miellerie, à mécaniser la transhumance, ou à mieux s'organiser dans sa vie de famille.

 

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 10:27

Le métier d'apiculteur, très médiatisé actuellement, est soumis à de graves difficultés depuis quelques années. Or il correspond pourtant aux aspirations de nombreuses personnes, qui envisagent d'en faire un métier ou une activité complémentaire. Face à la montée du chômage, et le nouveau statut d'auto-entrepreneur aidant, de plus en plus d'hommes et de femmes s'engagent dans un projet d'apiculture.


Or il n'est pas simple de vivre de l'apiculture actuellement, peu de systèmes d'exploitations sont capables de générer un revenu minimum. D'antant que la majorité des projets mis en place correspondent justement aux tailles d'exploitation qui sont le plus en difficultés, ce qui peut aboutir à court terme à des drames économique et humains.

Nous proposons un accompagnement technique et économique sur le projet d'exploitation,
- soit sur la conception du projet lui même à l'amont de la création,
- soit via un suivi sur une durée de 3 à 5 ans
Il s'agit de permettre à l'apiculteur d'atteindre un régime de croisière en 5 ans alors que les statistiques montrent qu'habituellement le régime de croisière n'est atteint qu'au bout de 10 années d'exercice. Les gains cumulés se chiffrent à plusieurs dizaines de milliers d'euros, même sur des exploitations modestes.

L'important dans notre démarche est de mettre en accord les objectifs de l'apiculteur et le mode d'exploitation. Cela se traduit en général par une réduction considérable du montant de l'investissement prévu dans le foncier et le matériel dans les premières années au profit d'une priorité accordée au cheptel et au suivi des ruchers. Des solutions de travail en réseau sont éventuellement envisagées pour améliorer les points qui sont mal maîtrisés par l'apiculteur. Une démarche de formation permanente est incluse dans la prestation, car l'apiculture est un métier dans lequel le savoir faire est une composante importante de la réussite économique.

 

Concrètement, l'accompagnement couvre les points suivants.
- pré-diagnostic, permettant de déterminer vos objectifs et la nature exacte du projet, et du budget dont vous disposez pour le mener à bien.
- Etude prévisionnelle d'installation permettant de définir un premier plan de développement.
- Bilan des connaissances et des savoirs faires, élaboration du plan de formation adapté.
- Programme prévisionnel quantifié sur les premières années, à la fois technique et économique
- Suivi personnalisé, plus ou moins élaboré selon les objectifs de l'exploitation

Le premier contact n'engage à rien, tout accord se traduit par un devis personnalisé et modulaire en fonction de la nature de l'accompagnement souhaité, il peut être très léger (une à deux journées de prestation au moment de la conception) à plus complet (suivi technico-économique à distance, via ruches témoin sur les ruchers).
Dans le cadre d'une installation agricole, il est souvent possible de bénéficier d'une aide au conseil dont les modalités varient selon les régions.


Pour tout contact sur ce sujet, n'hésitez pas : bocquetmichel@hotmail.com


Michel BOCQUET

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 23:40

La butineuse rapportant à la ruche le nectar, transmet ce dernier à d'autres abeilles qui réalisent un travail de "maturation" dont l'effet principal est de réduire la teneur en eau du miel jusqu'à environ 18%. Le miel est donc une substance particulièrement sèche, ce qui lui garantit une bonne conservation dans le temps.

Lorsque la maturation est faite, les alvéoles sont operculés, c'est à dire recouverts d'un petit opercule de cire, qui le protège de son ennemi principal : l'humidité. L'apiculteur récolte donc uniquement les miels operculés, garantie d'une bonne conservation du miel, le miel non operculé étant a priori plus humide et susceptible de fermenter.

Voici par exemple ci dessous un cadre qui a subit une fermentation, ce qui est plutôt exceptionnel, on distingue les bulles blanches dans les alvéoles du haut.


Or cette règle subit néanmoins quelques exceptions :

- Il arrive que les abeilles rechignent à operculer des miels qui pourtant ont atteint une tenur en humidité très basse, voire inférieure à 18%. Cela se passe particulièrement en fin d'été, mais peut arriver ponctuellement dans l'année.

- Il arrive au contraire que certains miels fermentent  alors qu'ils ont été operculés, on voit l'exemple ci dessous d'un cadre dont la fermentation a surélevé l'opercule, lui donnant un aspect plus blanc. On trouve cela dans certains miels tropicaux par exemple, le cadre ci dessous provenant de la Martinique.

- il arrive aussi que des miels ayant des teneurs en eau trop élevées (>20%) se conservent sur des durées longues sans fermenter.


On peut également remarquer, dans le même ordre d'idées que lors des mortalités hivernales observées actuellement, les cadres contiennent encore de fortes quantités de miel, et que ce dernier, à l'inverse de ce qui se passe habituellement, reste très longtemps en l'état, est difficilement "pillé" par les autres colonies, ou envahi par des teignes, alors qu'ils constituent une cible de choix. Cela pose la question d'un éventuel facteur "répulsif" dans ces ruches là.




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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 22:45

Prévoir la saison apicole prend de plus en plus d'importance,

En particulier, les pertes de cheptel tout au long de l'année nécessitent une bonne coordination de la production de miel avec l'effort d'élevage, afin d'assurer en même temps un bon renouvellement du cheptel (ou une croissance dans le cas d'une installation) et une production conséquente de miel.

Or les "fenêtres" de temps favorables aux différentes opérations apicoles sont extrêmement réduites, ce qui nécessite d'être capable de visiter une bonne partie du cheptel en un temps très court. Ceci n'est possible qu'en se préservant des disponibilités fortes aux périodes clés de la saison. On voit bien dans les enquêtes technico économiques que la faible disponibilité (pluriactivité, diversification) se paie cash en capacité de renouvellement ou en production de miel.

Plusieurs méthodes permettent de ce préserver ces plages de disponibilité : une préparation anticipée du matériel, une limitation des visites inutiles grâce aux pesées de ruches à distance, le travail en "chantiers" à plusieurs apiculteurs, la mise en place de périodes réservées tôt en saison (ou tard) pour l'élevage, etc

Pour les exploitations en régime de croisière, l'organisation s'est mise en place avec le temps et les habitudes sont prises, mais pour les jeunes exploitations, ou les exploitations disposant de cheptels importants et de nombreux ruchers, une visualisation de la saison permet de mieux l'organiser.

 

Nous travaillons fréquemment avec un tableur représentant les différentes miellées, afin de placer dans le temps les différentes opérations, cet outil s'avère particulièrement adapté aux jeunes apiculteurs et aux travaux de groupe. Ci dessous un exemple plaçant (en jaune) les différentes observations possibles liées à un plan de sélection.

V

Cet outil est en fait l'application à l'apiculture de ce qu'on appelle en agronomie : "l'itinéraire technique".
Dans sa version plus élaborées, il permet aussi  de quantifier l'effort d'élevage de façon assez précise et d'atteindre ainsi plus facilement les objectifs de croissance ou de production que l'on s'est fixé.



 

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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 00:01

Voici un sujet un peu inhabituel sur les corps étrangers en miellerie, il s'agit de l'un des risques les plus difficiles à détecter et parfois à éviter, en voici trois exemples :


Ce pot avait l'air tout à fait normal vu de l'extérieur, mais le local de stockage se trouvait à proximité d'un stock de cadres, qui avaient été atteint par la fausse teigne au mois d'août. Quelques papillons ont pénétré dans la miellerie et ont pondu sur le bord des pots de miel, pas beaucoup, mais 4 ou 5 tout de même, je vous laisse imaginer la tête du consommateur si le lot n'est pas repéré à temps, même s'il n'y a pas danger particulier dans ce cas là. Une lampe à uv dans la miellerie limite les risques liés aux insectes volants divers, moucherons, teignes.

Autre cas d'école, le cheveu. Là il est bien visible dans le miel, mais il aurait pu se trouver sur le dessus du pot, caché par le couvercle, à la vue du client dès l'ouverture. Cela n'arrive jamais ? toute personne perd environ 200 cheveux par jour, l'usage de la charlotte, une coiffe agroalimentaire,  permet de réduire ce risque. Elle doit cependant être bien enveloppante et recouvrir la totalité des cheveux.

Encore un cas particulier, les saletés au fond du pot. Il s'agissait ici d'un lot dans lequel des pots étaient souillés par des poussières et petites saletés. Le reste du lot était en parfait état, mais quelques pots avaient, comme on le voit une quantité importante d'impuretés. C'est à l'opérateur chargé de la mise en pot de vérifier régulièrement le fond des pots, c'est vrai aussi pour la propreté des couvercles, qui peuvent avoir récupéré quelques saletés au moment du stockage. Le bon stockage des pots vide est un gage de sécurité.

Ces exemples illustrent la difficulté de maintenir la parfaite qualité des produits dans la miellerie, aucun de ces cas n'était visible au prime abord, il a fallu rechercher les défauts dans le détail, et rien ne vaut un oeil extérieur pour celà, pour détecter la moindre faille : petit exercice à réaliser régulièrement dans la miellerie ou le local de vente.

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 22:19
On me redemande la recette du candi apicole :

Matériel :

- un récipient assez grand, d'un volume bien supérieur à celui du sirop que l'on y place, car le candi mousse au bout d'un moment et gare aux débordements.
- une source de chaleur régulière, par exemple du gaz sur un trépied.
- une grande spatule en bois, assez robuste pour supporter un brassage énergique
- une écumoire
- un thermomètre gradué jusquà 125° C
- 10 kg de sucre cristal
- éventuellement du miel 2 kg par exemple
- éventuellement un peu d'acide tartrique

Préparer 2 à 3 litres d'eau, et les porter à ébullition. Verser 10 kg de sucre cristallisé (saccharose) en pluie et remuer pour dissoudre rapidement le sucre.

Le feu doit être alors être vif, l'eau s'évapore progressivement et le point d'ébullition s'élève. Les impuretés du sucre produisent une écume que l'on enlève avec l'écumoire. Continuer de remuer la solution pour éviter la caramélisation du fond du récipient.

Le thermomètre doit être maintenu au coeur de la solution, de façon a indiquer la température de la masse. Monter jusqu'à 118°C, puis arrêter la source de chaleur. La solution atteint un stade appelé "boulet demi-dur" et ne contient plus que 10,5% d'eau. Cette température est valide à pression atmosphérique normale, ajuster dès qu'on dépasse des altitudes de 500 m.

Une fois la source de chaleur coupée, on peut ajouter au candi du miel, par ex 2kg pour 10 kg de sucre initialement, ou un peu d'acide tartrique, qui provoque un début d'"inversion" du saccharose, et rend le candi un peu plus souple. Ces manipulations ne sont pas indispensables.

Le sirop se refroidit progressivement, il est alors important de maintenir un brassage énergique et continu, en particulier dans la fourchette de température 100-60°C, afin de favoriser la finesse de la cristallisation. Dès que le mélange commence à blanchir, conditionner en moules, barquettes aluminium,  ...

Pour ceux qui trouvent cette opération fastidieuxe, on trouve bien entendu aussi dans le commerce du candi tout prêt, à base de saccacharose, parfois additionné de miel, il convient tout à fait à l'usage de complément printanier.

Placer un pain de candi d'un kg ou deux kg sur le trou de nourrissement, et observer régulièrement la prise par les abeilles, c'est un bon moyen d'idendifier les colonies qui vont bien et celles qui ont des difficultés.
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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 15:45
Pour les fans de technologie, ou ceux qui n'ont pas un accès régulier à Internet, veuillez noter que ce blog est aussi accessible directement depuis votre mobile ou i-phone sur l'adresse suivante :

=> version iphone :  http://michelbocquet.over-blog.com/iphone/

=> Version Mobile : http://michelbocquet.over-blog.com/mobile/


J'en profite pour remercier les visiteurs de plus en plus nombreux et pour les encouragements et les messages reçus.

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 18:37

Je m'intéresse depuis de nombreuses années aux relations entre l'abeille et son environnement, mais ce n'est que depuis 5 ou 6 ans que l'intérêt majeur de l'utilisation de l'abeille comme bio indicateur m'est apparu évident.

Cette dernière a une capacité d'échantillonnage remarquable de l'environnement, et en combinant différentes informations, par une analyse poussée, on arrive à tirer des indication synthétiques sur l'état global de l'environnement.

Il ne s'agit plus d'apiculture à proprement parler, cette technique demande de bonnes connaissances non seulement dans le domaine de la biologie de l'abeille et la dynamique de population, mais également un solide bagage en chimie, en traitement de l'information et en écologie. Je travaille dans chacun de ces domaines avec des spécialistes qui m'appuient ponctuellement.

L'utilisation de l'abeille comme bioindicateur demande un sérieux outillage méthodologique, sinon cela reste un simple outil de communication. Personnellement, j'utilise plusieurs outils, dont certains sont déjà décrits précédemment :

- une cartographie du potentiel pollen/nectar aux alentours du site suivi : avec le recul,  j'estime qu'il est impossible de faire des interprétations correctes sans cet outil.

- le développement d'une méthodologie d'approche chimique basée sur l'analyse d'un très grand nombre de molécules, afin d'arriver à une analyse multivariée. Il y a une phase d'apprentissage assez importante pour bien comprendre la signification des données collectées. La collecte des échantillons est également un point crucial, le protocole est assez pointu.

- le suivi à distance des colonies d'abeilles, grâce à un système modulaire qui permet l'acquisition de nombreuses variables sur la totalité d'un rucher, à un cout inférieur aux systèmes actuellement sur le marché. Ce système est fonctionnel cette année, seuls des prototypes fixes (proches d'une source électique et d'un réseau) existaient pour l'instant.

- le regroupement de plusieurs bases de données importantes (flore mellifère, molécules polluantes, phénologie).

Ces prestations sont actuellement effectuées en relation avec des bureaux d'études, et concernent surtout des entreprises ou collectivités locales qui ont des problématiques de polluants. Mais la technique est tout à fait applicable à une approche "biodiversité", je pourrai en parler à l'occasion, ainsi qu'à une approche climatique, en complément des indicateurs actuels.

Il est prévu en 2009 le déploiement d'un premier réseau de colonies bioindicatrices suivies à distance. L'objectif à terme est de réaliser des cartographies de polluants sur des échelles très larges.


English : This article is dealing with the use of honeybees as bio indicator of the environment. Their good ability to sample a wide place permits, with specific tools to give a good idea of the quality of air and pollutants in a range of 3 km around a specially designed apiary. This is possible with the use of specific tools as
- GIS cartography of nectar and pollen resources

- an appropriate sampling methodology, and multivariate analysis of numerous elements or molecules.

- a remote monitoring of colonies, with specific captors

- the use of various databases in bee flora, pollutants, phenology
This can interests local collectivities or polluting firms, or NGO that deals with climate changes and environment to monitor changes in ecology or climate on large scales. We project the installation of a large territorial network of monitored bees, for wich we are looking for investors in numerous countres. If interested, please contact
apimedia@aol.com. (english spoken)


Español : Este articulo esta dedicado al uso de las abejas como bio indicadoras del nivel de calidad del medio ambiante, a una escala de algunos km de rayo alrededor de un colmenar dedicado a este uso. Esta tecnica se usa para seguir en el tiempo y el espacio los niveles de  polución o la biodiversidad, o mas bien, la evolución del clima.
Para usar esta técnica, se necesitan erramientas especificas, como :
- la cartografia por systemas de informacion geografica, que permite de dar una reparticion del nectar y del pollen en la zona estudiada a la escala de la semana.
- un metodo adecuado de collecta de muestras, asi como el analisis de numerosos elementos o moleculas para tratar los datos por analisis multivariada.
- el uso de bases de datos (flora nectar y polen, polluantes, fenologia)
Eso interesa  a las collectividades locales o regionales o las empresas que quieren tener una idea del nivel de calidad del medio ambiante. Eso en relación con las poluciones, o la biodiversidad y mas bien los cambios climaticos. Se buscan partenarios en varios paises, en caso de interés, me pueden contactar :
apimedia@aol.com (se habla castellano)



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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 15:40

Belle journée hivernale, les abeilles en ont profité pour faire une petite ballade dominicale. Premiers dégats observés sur un petit rucher.



Logiquement, les abeilles ont pu nettoyer les cadavres qui jonchaient le fond de ruche. Cependant, au delà de la mort naturelle d'un certain nombre d'entre elles, on observe beaucoup d'abeilles aux ailes écartées. D'autres se sont laissées prendre par la neige, on voit le creuset que le peu de chaleur émise a laissé autour d'elles.


Certaines sont encore vivantes, mais traînantes, visiblement peu en forme, elles sont condamnées. Je prélève un échantillon de celles qui me semblent les plus "fraîches".



Ramenées au labo, examen rapide : poche rectale assez importante, mais c'est assez logique à cette époque ou les claustrations sont longues, elles ont tendance à accumuler leurs déchets.


Un examen sous le microscope montre clairement des petites granulations de nosémose sur le contenu intestinal, sur la plupart des abeilles prélevées. Cela laisse à penser que le reste de la colonie est largement atteint.


L'hiver 2007/2008 a vu dans la région des pertes de 30 à 100% selon les ruchers, alors que l'état des colonies était satisfaisant en fin d'été 2007. L'état des colonies durant l'été 2008 était loin d'être aussi bon, on voit mal comment l'hivernage 2008/2009 serait plus favorable.

...Joyeux noël.

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 00:01

Le butinage de l'abeille, n'est pas toujours perçu positivement par les naturalistes, certains considèrent que l'abeille mange le "pain" des autres insectes, en particulier des insectes protégés, et que l'action des apiculteurs n'est pas forcément favorable en augmentant de façon artificielle la densité des abeilles à un moment donné. (voir par exemple un article à ce sujet sur http://jardinage-entomologique.over-blog.com/article-25673757.html)

Ce sujet est d'actualité car je travaille sur l'abeille en tant que bioindicateur, et lorsqu'on utilise des colonies d'abeilles dans le domaine de la quantification de la biodiversité, l'objectif est de relier l'importance d'une ressource (pollen, nectar) avec la diversité biologique, qu'elle soit végétale ou animale. Il semble bien cependant que lorsque la diversité est présente, il n'y ait pas de problème de concurrence entre les différentes espèces butinant les mêmes espaces. En est il de même dans des espaces trop appauvris ? ... à suivre. C'est la multiplication des sites suivis qui permettra de conclure.

Voici en image, et à titre d'illustration, un exemple de prairie en cours d'enfrichement, pour montrer la cohabitation entre les abeilles et de nombreux autres insectes sur un même lieu d'une surface de trois hectares environ. Je parle bien ici de biodiversité, et pas de productivité, bien entendu, mais les deux ne sont pas forcément indépendantes, voir les études à ce sujet sur la qualité des fromages en fonction de la diversité des prairies.

Le décor : Limite Ardèche et Loire, Vers Saint Sauveur, le 11 juillet 2008, vers 11h00 du matin.

 

Deux ressources principales sur cette prairie (paradoxalement, peu d'insectes sur les ronces du premier plan) :
Voyons un peu les visiteurs pour chacune :








et sur les autres ...


 

 

Et encore, ne s'agit il que d'un simple échantillon, ces petites bêtes ayant du mal à se laisser photographier dans la plupart des cas.

 

 

 

 

 

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